CHORANCHE

Géologie de Choranche


Bien que la réputation de Choranche, à l'étranger aussi bien qu'en France, soit associée à ses célèbres grottes, la vision spectaculaire du paysage qui émerveille un visiteur arrivant dans le bourg est tout sauf souterraine. Au-dessus de la verdure des pentes boisées, on découvre au nord une gigantesque muraille de falaises, couleurs ochre et gris. Ce sont les falaises de Presles.

De l'autre côté, vers le sud, la vue est différente mais tout aussi majestueuse. On y découvre le bec de la Cournouze : l'extrémité d'un vaste promontoire qui s'étend depuis le Vercors drômois entre la Bourne et la Vernaison.

Dans la photo suivante, on regarde vers l'est. On voit au fond le plateau du Vercors, d'où part la Bourne. Les bâtisses au premier plan se situent au lieu dit Choranche-les-Bains, deux kilomètres en aval du bourg de Choranche. Celui-ci reste invisible, encaissé au fond de la vallée. On remarque que la Bourne fait un zigzag entre les falaises de Presles (rive droite) et la Cournouze (rive gauche). Les géologues emploient l'expression cirque de Choranche pour désigner cet ensemble de falaises verticales et de pentes douces, avec la Bourne qui coule au milieu.

Quand le photographe monte en direction de Presles, tout en regardant vers le sud, on obtient une vue globale de la suite et fin du cirque, au fur et à mesure que la Bourne descend vers Pont-en-Royans.

Dans cette photo panoramique, on revoit [à gauche] une extrémité des falaises de Presles, puis la Cournouze [au centre]. A droite, deux montagnes ferment le cirque en amont de Pont-en-Royans : le Barret et les Trois-Châteaux.

Le promeneur pourrait se demander : Comment ces montagnes et ces falaises se sont-elles forgées ? Et quand ? Or, le moins que l'on puisse dire, c'est que la création du paysage choranchois, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a pris un certain temps ! Dans les pages qui suivent, pour ceux qui s'intéressent à ces questions, j'aborde donc le sujet des origines géologiques de Choranche.